La série historique Marie-Antoinette (Season 1) revient avec une Saison 2 centrée sur le scandale de l'affaire du collier. Distribuée par Banijay Rights, la série est une Création Originale Canal+ en association avec CAPA Drama (Newen Studios), Banijay Studios France, et Beside Productions. Diffusée sur Canal+ en France, la série au casting international avait déjà séduit 148 diffuseurs étrangers lors de la première saison, dont le Gran Bretaña (BBC) et les Estados Unidos (PBS).
Les producteurs Stéphanie Chartreux (Banijay Studios), Claude Chelli et Margaux Balsan (Capa TV), reviennent sur la genèse de Marie-Antoinette (Season 1), qui mêle reconstitution historique et exploration intime du point de vue de la reine la plus emblématique de l’Histoire.
La distributrice Claire Jago (Banijay Rights) évoque de son côté l’ambition internationale de cette nouvelle saison, encore plus impressionnante que la précédente, ainsi que l’engouement des acheteurs étrangers.
Unifrance : Qu’est-ce qui vous a donné envie d’adapter la vie de Marie-Antoinette en série et de raconter l’affaire du collier dans la saison 2 ?
Stéphanie Chartreux Claude Chelli Margaux Balsan : L’envie de poursuivre ce que nous avons tenté de faire pendant 3 saisons de Versailles, c’est-à-dire tenter de moderniser l’histoire, de la rendre moins académique, plus proche de nous, en creusant l’intimité des personnages … Et Marie-Antoinette est un personnage résolument moderne.
Dans quelle mesure êtes-vous restés fidèle aux récits historiques sur la figure de Marie-Antoinette et cette période de l’Histoire de France, et comment vous en êtes-vous distanciés ?
La production : Nous cherchons toujours à rester fidèles aux grands mouvements de l’Histoire et nous sommes accompagnés pour cela par Mathieu Da Vinha, le Directeur scientifique du Château de Versailles. Mais nous avons un point de vue sur le personnage (son intériorité, ses relations personnelles) qui nous permet de la rendre vivante, et d’écrire des dialogues, de définir des émotions, qui ne sont pas forcément dans les livres d’Histoire.
Il existe plusieurs films sur Marie-Antoinette, notamment celui de Sofia Coppola. Ces films ont-ils été des sources d’inspiration, bien que la série soit différente ?
La production : Pas vraiment, non. La fiction, comme dit plus haut, est surtout une question de point de vue. Celui de Sofia Coppola n’est pas le nôtre. Et ce n’est pas un jugement : c’est un excellent film.
Comment avez-vous réuni l’équipe artistique autour du projet, et notamment ce casting international ?
La production : Nous avons choisi, pour des raisons de financement, de tourner la série en anglais. Nous avions 2 directrices de casting : Juliette Ménager à Paris et Suzanne Smith à Londres. Nous tenions à avoir des acteurs français parlant anglais – et il y en a beaucoup parmi les jeunes aujourd’hui – et, pour le reste, des acteurs anglais ou européens. À part certains réalisateurs, l’équipe artistique est entièrement française.
La série mêle récit historique et histoire intime, rendant la figure de Marie-Antoinette, déjà très populaire dans le monde entier, très universelle. Étant en langue anglaise, la série a-t-elle été écrite dès le début pour séduire le public international ?
La production : Oui, très certainement. Et nous avons eu la chance de séduire à la fois la BBC en Angleterre et PBS aux Etats-Unis.
Selon vous, quels sont les principaux atouts de la série pour le marché international ?
La production : Le personnage iconique qu’est devenu Marie-Antoinette, surtout à l’étranger.
Claire Jago : Marie-Antoinette et cette période historique remarquable ont longtemps fasciné les gens du monde entier. Les spectateurs peuvent s'immerger pleinement dans cette adaptation à la fois divertissante et intrigante, qui se distingue par une qualité d'écriture, de production et d'interprétation, des facteurs-clés pour garantir le succès des drames à l'international.
La saison 1 a été diffusée dans de nombreux pays à l’international, où elle a rencontré un certain succès auprès du public. Quelle sont vos ambitions internationales pour la saison 2 ?
La production : Garder cette reconnaissance du public, pas seulement anglo-saxon. Avec la certitude d’avoir fait une deuxième saison plus dense, plus grand public, centrée autour de l’histoire du collier de la Reine, qui apporte son lot de suspense et d’émotions.
CJ : La série est une production visuellement impressionnante, avec des performances incroyables qui plongent le spectateur dans cette période fascinante de l’Histoire. Nous suivons les jeunes rois et reines qui grandissent dans leurs rôles et font face aux interrogations et jugements constants pendant leur règne. La saison 1 s’est vendue dans 148 territoires, et les acheteurs sont une nouvelle fois impatients de poursuivre l’aventure avec Louis et Marie-Antoinette.